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samedi 27 septembre 2014

Un autre extrait de " Les plaisirs de l'angélique"



Toujours des nouvelles en lecture libres sur ce site, maintenant , un nouvel extrait du roman " Les plaisirs de l'angélique".

Bonne lecture.

Fred Glesh



Aline remplit à nouveau les coupes de champagne et proposa en indiquant le canapé :
— On s’installe mieux ? Nous serons plus à l’aise pour bavarder.
— Bonne idée, approuva Valérie en se levant. Vous n’êtes pas pressé de vous coucher ?
La veille, j’aurai juré que ma réponse aurait été positive, que je n’aurais qu’un seul but, m’écarter de celle que je surnommais intérieurement à ce moment-là l’intruse pour me retrouver dans le lit avec ma tendre Aline. Mais tout avait changé, d’une façon étonnante, sa présence et la complicité qui était née entre nous trois me conduisait à vouloir faire durer la soirée. Je ne ressentais même plus de honte à avoir pris de plaisir en la regardant nue. Aline avait raison, j’en arrivais à penser que si je lui avais tout simplement demandé l’autorisation avant, elle l’aurait accepté comme si on lui demandait du feu pour allumer une cigarette.
Elles s’installèrent confortablement sur le clic-clac, chacune de leur côté, et par manque de place je restais sur ma chaise que j’avais fait pivoter pour me retrouver face à elles. La nuit était tombée depuis longtemps, l’obscurité dans ce lieu désertique s’affichait à travers les fenêtres du chalet et lorsque nous cessions de parler, un silence absolu parfois interrompu par craquement de charpente nous enveloppait.
Les jeunes femmes se lancèrent dans l’évocation d’anecdotes vécue lors de leur période de collocations, me laissant par là même un peu à l’écart de la conversation, jusqu’au moment où Valérie proposa à sa voisine :
— On fait comme avant ?
Aline posa son regard sur moi et je vis ses joues virer au rose vif. Elle sembla hésiter un instant et finalement répondit avec assurance :
— OK !
Je n’eus pas le temps d’essayer de comprendre que les deux jeunes femmes s’étaient déjà relevées et commençaient à se déshabiller. Ébahi, je les vis se mettre entièrement nues puis s’asseoir exactement à la même place. Leurs vêtements éparpillés sur le parquet, Aline et Valérie reprirent leurs discussions comme si de rien n’était. J’étais estomaqué, mais aussi fasciné par ce tableau d’une sensualité inattendue et mon regard passait de l’une à l’autre, s’arrêtant sur tous les détails charnels de leur anatomie. Qu’est-ce qui leur prenait ? Était-ce un jeu osé pour me mettre mal à l’aise ?
Et elles parlaient, elles parlaient, sans se préoccuper de leurs nudités communes. Au bout de quelques minutes, Valérie posa sa main sur son sein droit. Sans interrompre la discussion, elle se mit à le caresser, titillant du bout des doigts son téton qui s’éveilla. Je réalisais alors qu’Aline avait emboîté son pas et en faisait tout autant. Mon étonnement devant ce spectacle d’un érotisme croissant devait s’afficher sur mon visage, car soudainement Valérie s’adressa à moi :
— C’est un petit jeu entre nous, cela ne te dérange pas, je suppose ? ajouta-t-elle en riant.
Me déranger… Je commençais à me trémousser sur ma chaise. La vision de ces deux jeunes femmes nues se caressant les seins éveillait mes sens, mon sexe s’allongeait sans que je ne puisse le retenir.
— Non…
J’essayais de paraître calme.
— Un jeu ?
Aline me sourit, ses yeux brillaient de malice :
— Ce n’est pas ce que tu crois mon amour. Il n’y a rien entre nous. Nous ne nous touchons jamais. Mais le soir, quand nous étions dans notre studio et qu’il n’y avait rien à la télé, nous pimentions un peu nos conversations. Une petite habitude, c’est tout.
Valérie soupira, ses mains glissèrent le long de son ventre et son index s’aventura entre les boucles noires de sa toison pubienne. Aussitôt, Aline en fit autant et ... 

lundi 22 septembre 2014

extrait de" les plaisirs de l'angélique"



Soudain, Aline me murmura à l’oreille :
— Tu la trouves comment ?
— Elle est belle, admis-je, très belle même. Mais c’est toi que j’aime.
Elle me mordilla l’oreille, me provoquant un frisson et ajouta d’une voix coquine :
— C’est tout ? Elle doit te faire de l’effet tout de même !
— Je… non, enfin pas vraiment.
Sa bouche s’aventura dans ma nuque, me comblant de baisers. D’un geste vif, elle posa sa main sur mon bermuda. Je sursautais, surpris de sentir ses doigts sur mon sexe tendu à faire sauter ma braguette.
— Menteur ! s’exclama-t-elle en riant. L’inverse aurait été anormal, je serais même inquiet, ajouta-t-elle avec une pointe de malice.
Sans attendre, elle défit les boutons et extirpa de mon caleçon noir ma verge dure comme du bois. Mon cœur s’emballa, « qu’est-ce qui lui prenait ? ». Je protestais :
— Tu es folle, et si elle se réveillait.
— Et bien, me susurra-t-elle, je suis sûr que cela l’amuserait beaucoup...
       Aline me surprenait de plus en plus. Je la trouvais méconnaissable depuis notre arrivée dans le chalet, beaucoup plus dévergondée que je ne l’avais imaginé. Blottie dans mon dos, elle se mit à étaler délicatement sur mon gland le peu de sperme qui perlait de sa petite bouche, s’amusa à faire glisser son index dessus ce qui me provoqua un regain de désir. Elle se positionna mieux, collant ma cuisse droite dans son entrejambe, et saisit mon sexe à pleine main. C’était la première fois qu’elle me masturbait, et sa chaleur, ses baisers incessants m’enflammèrent. Une situation d’un érotisme torride, avec pour toile de fond un paysage splendide et Valérie nue au pubis pointant au-dessus de son ventre plat comme une plaine.
        Aline ne devait pas en être à son coup d’essai, elle alliait délicatesse et vigueur dans ses allées et venues qui me faisaient succomber. Je la sentis se tortiller derrière moi, frotter son sexe contre ma jambe. Elle aussi prenait du plaisir en m’en donnant, et son souffle toujours blotti dans ma nuque devenait brûlant, sa respiration s’accélérait en même temps que la mienne. Elle profitait elle aussi, et par l’attention qu’elle prenait à me caresser je réalisais à quel point elle aime cela, elle aimait avoir un sexe en main, dur et long, qu’elle fantasmait en me masturbant.
     L’orgasme fut violent, intense. Il me vida intérieurement alors que mon jet de sperme se dispersait entre les brindilles d’herbe. Une sensation de plénitude, d’apaisement intérieur inouïe me laissa un instant immobile, puis je me retournais vers Aline et l’enlaçais, la couvrais de baisers.

Lorsque Valérie se réveilla, elle ne pouvait deviner notre jeu érotique durant son sommeil : nous étions allongés l’un contre l’autre, je caressais avec amour le visage de ma tendre compagne qui me le rendait avec autant de passion. 

Roman érotique




Sortie le 22 septembre : 


" Les plaisirs de l'angélique "


Résumé :


Aline n’est pas une étudiante comme les autres.
Derrière son air malicieux, elle masque un blocage et se refuse de se donner à son nouveau compagnon. 
Alors que, dépité par sa chasteté, il est au bord de la rupture, l’arrivée inopinée de l’éblouissante et impudique Valérie dans le couple va changer la donne et les entraîner dans des jeux érotiques intenses, les conduisant à découvrir leurs fantasmes.





Un roman disponible en format ebook sur le site d'Amazon au prix de 2,99 Euros 

Bonne lecture.

Fred Glesh

vendredi 12 septembre 2014

Son amie






     Le bar fermait trop tôt. Comme d’habitude. Une heure du matin, en plein centre de Paris, la nuit ne faisait que commencer pour les noctambules. Pourtant, nous devions quitter les lieux tous les trois. La soirée avait-été pourtant fort agréable, nous l’avions passé à rire et discuter autour de verres.
         Je connaissais mal Valérie auparavant. Pour moi, elle n’était qu’une connaissance de Sylvie, mais les deux femmes venaient de me prouver qu’elles s’entendaient à merveille. Complices, comme je ne l’avais pas imaginé. Pourtant, tout les opposait : Sylvie la discrète, blonde au visage arrondi et au mignon petit nez retroussé, Valérie l’exubérante, qui parlait sans fort et s’exclamait sans se soucier des voisins de tablée. Brune, les cheveux très courts, elle portait en permanence une casquette rivée de travers sur son crâne, ce qui lui donnait un air garçonne.
On va s’en prendre un autre chez moi ? Quelques bouteilles se sont planquées dans mon frigo ! proposa-t-elle.
        Nous acceptâmes. Il faut dire que j’étais fou amoureux de Sylvie, je ne voyais qu’elle, et pour rien au monde je n’aurais refusé de passer quelques instants de plus en sa compagnie.
         Les rues du quartier Saint Michel étaient animées, des badauds déambulaient, des jeunes parlaient bruyamment. Paris était resplendissant de vie sous ses lanternes. Après avoir parcouru quelques ruelles, nous nous retrouvâmes face à un immeuble haussmannien de cinq étages.
Je suis au dernier, commenta Valérie, ce n’est pas un paradis, mais c’est mieux que rien.
         Effectivement, l’appartement n’était pas bien grand. Une seule pièce mansardée, couverte d’un lambris peint couleur crème. Un clic-clac, un mini coin-cuisine, c’était tout. Pas étonnant, tous trois de la même génération, nous entrions tout juste dans la vie active. Il ne fallait pas être difficile.
On met de la musique ? proposa aussitôt Sylvie en se vautrant dans le canapé.
        J’en profitais pour m’installer à cotée d’elle, le plus prêt possible pour sentir les effluves de son parfum sans pour autant effleurer son corps. Cela aurait été fort mal venu, pas question de faire le premier pas ce soir, la présence de son amie me bloquait.
Quelques violons sur une mélodie au piano envahirent la pièce. Je ne m’y attendais pas, Valérie venait de s’insérer un CD et c’était un slow qui débutait.
Tu viens proposa-t-elle à ma voisine ?
      Sylvie n’hésita pas un instant et s’accola à son amie. Elles se mirent à danser langoureusement, dans une attitude qui affirmait une grande tendresse sans pour autant montrer une quelconque attirance physique. Le spectacle était d’une sensibilité diabolique, Valérie et ses vêtements moulants marquant ses hanches, ses seins proéminents, enlaçant son amie à l’apparence plus chaste avec ses habits amples.
Laisse-toi faire, lui dit soudainement Valérie.
        Elle lui dégrafa les deux premiers boutons de son chemiser et repoussa doucement la main de Sylvie qui tentait du l’en empêcher.
Mon corps fit un bon, assis sur le clic-clac, je découvris peu à peu la peau presque blanche de Sylvie, son sous-tiens gorge de dentelle. Mon sexe frémit de désir, serré dans mon jeans. Que faisaient-elles ? Et Sylvie qui maintenant ne protestait plus, se laissait faire par son amie…
      Le chemisier finit par terre, et le soutien-gorge suivit rapidement. Une auréole rosée enflammait le visage de la jeune femme, je la devinais surprise d’avoir abandonné aussi facilement sa pudeur.
par là maintenant, lui dit Valérie en lui faisant un clin d’œil malicieux ?
Elle désignait sa jupe, et s’attaqua à lui ôter.
       J’étais estomaqué. C’était comme dans un rêve, un rêve d’un érotisme inouï. Ma verge gonflait, une petite humidité s’initia sur mon gland réveillé, issu d’un filet de sperme qui s’en échappait. Je n’allais pas pouvoir retenir longtemps une érection spontanée.
       Sylvie se retrouva en petite culotte. La fine dentelle presque transparente laissait deviner sa toison claire et épousait les lèvres de son sexe. Elle ne portait plus que cela, autant dire qu’elle ne masquait quasiment rien de son corps resplendissant de beauté à la peau clair.
      Les deux jeunes femmes continuèrent à danser quelques minutes, sous mes yeux stupéfaits par le charme torride de la situation. Lorsque la musique s’estompa, Valérie s’écarta en me faisant un petit signe. Je n’étais pas sûr de comprendre alors elle insista :
À ton tour. Viens danser avec Sylvie, moi je vais aller me servir un verre.
      Danser avec Sylvie… alors qu’elle était presque nue, debout sur le parquet foncé, l’air absent. Finalement, c’est elle qui me décida, son visage s’éveilla, elle posa son regard sur moi et fit un petit sourire qui semblait dire : « Je t’attends ».
      Je me retrouvais blotti contre elle, celle que je désirais depuis tant de temps. Nos pas étaient lents, très lents, beaucoup plus que la nouvelle chanson langoureuse qui venait de commencer. Elle prit les devants, posant ses lèvres sur ma nuque, l’embrassant avec tendresse. Je crus que j’allais exploser de désir, mon sexe brûlant que je contenais depuis si longtemps prit son envol, gonfla, se redressa. Sans retenue, je plaquais mon ventre sur le sien, comme pour lui prouver l’effet qu’elle me faisait.     Mais au lieu de me repousser, elle fit le contraire, s’amusant à se frotter contre cette bosse proéminente qui déformait mon jeans. La sensation était aussi fantastique, mon cœur s’emballait.
       Entraînées par son enthousiasme, mes mains s’aventurèrent sur sa peau, titillèrent les pointes de ses seins durcis puis descendirent plus bas beaucoup plus bas.
Son souffle s’accéléra lorsque je me glissais dans sa culotte, caressant rapidement sa toison puis elle émit un gémissement, un petit râle strident alors que je m’introduisais dans dans sa vulve trempée.
Viens, me susurra-t-elle à l’oreille.
      Elle m’entraîna jusqu’au canapé, et s’allongea dessus. Je n’eus pas besoin de la déshabiller, elle se chargea du peu qu’il lui restait et s’ouvrit à moi comme une corolle voulant être fécondée. Au diable Valérie qui s’était assise sur un fauteuil de cuir noir, et observait notre manège avec un petit air amusé. Je détestais faire l’amour à la va-vite, la braguette juste ouverte, alors je me déshabillais à mon tour, dévoilant ma verge tendue par le désir qui me submergeais.
        Nous fîmes l’amour comme je ne l’avais jamais fait auparavant, avec passion et acharnement. Sylvie se donnait, et donnait, j’en faisais autant. Lorsque j’inondai son ventre de ma semence, elle cria son plaisir. Nous nous retrouvâmes blottis l’un contre l’autre et pour mon compte, j’étais persuadé que ce n’était que le début d’une grande aventure.

          Une aventure dont Valérie n’était pas étrangère.

Nota : le style, les thèmes de cette nouvelle sont dans la lignée du roman en cours de corrections.

Chaude plage







Je les vis s’éloigner vers la plage, une petite bande sable encastrée entre deux coulées rocheuses mourantes dans l’océan. Agrippé à une bouée, il ne m’aurait pas fallu longtemps pour les rejoindre. Mais avec Laura, nous en avions décidé autrement. Elle nageait lentement autour de moi, contournant le petit voilier qui me surplombait.
     Nous étions une bande d’amis très soudés. Chaque année, nous passions trois semaines dans le même camping, en Bretagne. Nous usions notre temps entre baignades, soirée dans les bars ou en discothèque. Il y avait dans ce groupe Yoann. Yoann était notre breton pur souche, il connaissait tous les recoins, les bons plans dans la région et c’était une réelle aubaine : il nous avait fait découvrir cette plage protégée, totalement inconnue des touristes. La tranquillité assurée, nous pouvions parler de tout, rire et faire les fous sans déranger.
         Laura et moi étions les derniers et pour cause, les autres voulaient retourner tôt à la tente pour préparer un barbecue. Une soirée festive en perspectif, mais qui ne nécessitait pas encore notre présence. « Dix minutes de plus », et je vous rejoins, leur avais-je crié. Laura en avait fait de même, et c’est ainsi que nous nous étions retrouvés seuls à barboter dans l’Atlantique.
           Elle nagea vers moi et s’agrippa à son tour à l’amarre du bateau.
Tout en nature, maintenant qu’on la paix ! S’exclama-telle.
Stupéfait, je la vis sortir de l’eau son maillot de bain, un bikini jaune vif dont la lanière ventrale était pourvue une grosse fleur mauve. Je n’eus le temps de réagir qu’elle ajoutait :
À ton tour maintenant, tout nu !
         Laura était sans doute, enfin c’était mon ressenti, l’amie la plus proche. Nous nous connaissions depuis le lycée et avions très vite sympathisé. Elle était vive et directe, ne mâchait pas ses mots, tout le contraire de mon caractère réservé. Peu à peu, nous étions devenus de vrais complices et même si nous ne nous étions pas retrouvés dans la même promotion à la fac, nous nous retrouvions régulièrement lors de soirées étudiantes.
       Nagé nu comme un vers, l’idée m’était déjà venue, histoire de sentir complètement libre, simplement, mais je n’avais jamais osé. Et encore moins en présence d’une fille !
Mais Laura, finalement c’était différent. Je n’avais jamais eu la moindre vu sur elle, je la voyais tout autrement, telle une complice. Finalement elle me fit franchir le pas : j’extirpais mon caleçon et m’en fit un nœud autour du bras.
Alors, cela te fait quoi ? Me demanda-t-elle
C’est amusant répliquais-je, un peu comme si je me retrouvais dans une gigantesque baignoire.
          Nous fîmes ainsi quelques brasses côte à côte et au bout de quelques minutes, elle me proposa de rentrer. J’acceptais volontiers, d’autant plus que les rayons du soleil s’affaissaient sur l’océan, faisant luire les crêtes des vagues : il devait commencer à se faire tard. Laura prit de l’avance et sortie de l’eau avant moi, elle sortit de l’eau sans se rhabiller et s’allongea sur sa serviette. Je me sentis soudainement mal à l’aise,  hésitant à faire comme elle. Je m’arrêtais juste avant que mon sexe ne se retrouve à l’air libre.  Laura vit mon hésitation et me cria.
Allez vient, il n’y a pas de gène entre nous, depuis le temps que l’on se connais !
           C’était étrange comme sensation, je me retrouvais allongé sur ma serviette à côté d’elle, nu comme le jour de ma naissance. La verge posée sur ma cuisse frémit l’espace d’un instant. J’avais beau me dire qu’elle n’était qu’une amie, que nous n’avions pas de désir mutuel, mes joues me brûlaient. Je ne pus détourner mon regard de son corps, de ses seins fermes et ronds aux taches brunes qui me parurent délectables, de son ventre mourant sur un pubis châtain, des lèvres de son sexe dont je devinais le contour.
         Au moment ou je réalisais qu’elle en faisait autant, que nous étions mutuellement en train de nous découvrir, qu'elle m’observait dans tous les détails, et surtout le plus intime, je ne pus me contenir. Mon sexe s’échauffa, gonfla. Son museau s’extirpa et ma verge se dressa malgré moi. Une bouffée de honte m’envahit et je la masquais pudiquement.
Non, laisse, me dit-elle en m’envoyant un regard amusé. J’adore !
        Elle m'écarta les mains, me contraignant à lui montrer mon excitation qui devenait de plus en plus intense et ajouta.
Et moi aussi j’ai envie, fais moi jouir !
Stupéfiait, je bredouillais
Mais pas, pas entre nous voyons…
Si justement, juste une fois qui ne compte pas. On se donne du plaisir, et demain on continue comme s’il ne s’était rien passé. Cela ne cassera en rien notre amitié.
     Et elle ajouta :
Tu ne vas pas me dire que tu n’en as pas envie, il suffit de te regarder, tu n’en peux plus. Et puis moi…
         Elle glissa sa main droite entre ses cuisses et introduit son index entre ses lèvres, à l’emplacement qui me parut être son clitoris.
Et puis moi, j’en suis déjà toute mouillée, ajouta telle en caressant son intimité.
Laura ne me laissa pas le choix, un choix que j’avais fait de toute façon. Elle se releva, s’installa à califourchon au-dessus de mon ventre, et s’assit sur ma verge.
         La belle émit un crie de plaisir alors que je la pénétrais, que mon sexe s’enfonçait au plus profond de son vagin trempé. Elle ne me laissa pas faire, m’imposant le rythme de son désir, des allées et venues dans son corps. Je n’aurais jamais imaginé mon amie aussi avide de plaisir, aimant tant le sexe. Elle jouissait sur mon organe, se cambrait en haletant, émettait des gémissements à tout va. Au moment ou mon sexe arrosa de semence le fond de son ventre, un orgasme fit trembler tout son corps, et elle retomba sur le sable, souriante de bonheur.

Hummm, délicieux. Demain, tout sera redevenu comme avant, tu n’oublies pas, hein ? Ajouta-t-elle.







Et bientôt un roman



          Mon 6ième roman, mais le premier érotique, s'achève. Après l'écriture, la longue phase de relectures et de corrections commence donc.


            Une histoire sensuelle et libertine, entrainant les personnages dans des situations émoustillantes.


             Sauf imprévu, il sera publié avant la fin du mois sous format e-book ( sur Amazon) à un prix très doux. D'ici là, d'autres informations viendrons aux fur et à mesure.


            Bonne lecture à tous !


Fred Glesh

La collocataire









    Allongée sur son lit, Lucie tourna la page de son roman. En ce dimanche d’octobre, depuis le réveil, la pluie crépitait sur les fenêtres de son appartement parisien. Pas question de sortir, il n’y avait rien d’autre à faire qu’un peu de cocooning. L’étudiante en droit n’était pas seule à vivre dans ce trois-pièces, et pour cause, elle n’aurait pu supporter son loyer prohibitif.
       Depuis la semaine précédente, Clara avait pris place dans la seconde chambre. Une étudiante aussi, en maîtrise d’Allemand.
     Les deux jeunes femmes s’étaient observées, avaient évalué leurs caractères mutuels, s’inquiétant pour cette nouvelle cohabitation. Elles étaient très différentes, presque opposées. Lucie était issue d’une famille bourgeoise du Poitou. Derrière une longue chevelure blonde et soignée, son visage aux grands yeux noisette affichait un calme et une grande discrétion. Pas très grande, elle suivait assidûment ses cours à la faculté sans se faire remarquer ni s’intégrer dans un quelconque groupe de fêtards. Pourtant, de nombreux regards se posaient sur elle. Sa silhouette svelte, son visage d’ange semblaient faire fantasmer plus d’un étudiant.
      La porte s’ouvrit et Clara apparut, une petite trousse de toilette rose à la main. Lucie, surprise, s’empourpra. Elle n’appréciait guère cette intrusion, d’autant qu’elle était restée en sous-vêtements. Une culotte blanche au contour de dentelle, et un soutien-gorge assortis. Ses préférés.
Tu bouquines, fit remarquer la jeune femme. J’ai fini ma douche, veux-tu un massage ?
Un massage ? répondit Lucie interloquée par cette proposition.
Oui, je suis une vraie spécialiste ! Si tu savais le nombre de filles qui m’en demande, il paraît que je suis très douée pour relaxer !
      Lucie n’eut pas le temps de refuser, d’évoquer sa pudeur naturelle qui allait à l’encontre de cette proposition : sa colocataire était déjà assise sur le lit, si proche d’elle, et avait extrait de sa trousse une fiole de liquide couleur or. D’un geste vif, elle dénoua la bretelle du soutien-gorge puis laissa couler un peu d’huile dans le dos de la jeune femme.
Tu fais cela souvent ? demanda Lucie pour combler ce silence qui la gênait.
Plus que tu ne peux le penser, répliqua-t-elle joyeusement.
     Ses mains étaient particulièrement douces, une vraie caresse qui fit frissonner Lucie. Elle n’avait jamais laissé ainsi son corps à une femme, même pour un simple moment de relaxation, et ce qui lui avait paru dans un premier temps fort impudique s’avérait de plus en plus agréable. Clara était vraiment douée, cette belle brune à la coiffure de garçonne et au regard noir savait mettre en confiance et offrir des sensations étonnantes de douceur. Lucie fondait doucement sous ses doigts, son corps se laissait aller, comme si elle n’avait plus d’emprise sur lui. Lorsqu’elle sentit que sa colocataire baissait l’arrière de son slip, ce qui aurait dû la faire bondir de honte à l’idée d’exhiber ainsi ses fesses, elle se laissa pourtant faire. Sa peau lui brûlait. Les paumes qui parcourait ses hanches, s’aventuraient sur ses rondeurs, glissaient le long de sa colonne émoustillant tous ses sens. Son sexe s’engorgeait progressivement d’une humidité qu’elle ne savait contenir.
Retourne-toi maintenant, lui demanda-t-elle d’une voix remplie d’assurance.
    Lucie s’exécuta comme un pantin, avec la sensation de n’avoir plus d’emprise sur ses décisions. Le plafond blanc en guise de paysage, cela changeait radicalement de la tapisserie rayée qu’elle observait précédemment pendant que Clara s’occupait d’elle. Son cœur s’accéléra, elle dut retenir son souffle pour dissimuler le désir qui la submergea lorsque la jeune femme se mit à lui masser les seins. Arrondis et fermes, ils étaient une réelle source de jouissance et les doigts de Clara s’éternisaient sur leurs pointes durcies. Jamais, jamais elle n’aurait cru pouvoir se laisser faire ainsi par une fille qui finalement était presque une inconnue.
Non, lui dit doucement Clara sentant sa retenue, ne retient pas ton plaisir, laisse-le s’exprimer pleinement.
Je… se n’est pas si simple bafouilla Lucie qui s’était redressée et mal à l’aise, réalisait que l’avant de son slip ne couvrait plus l’intégralité de son sexe. Le haut de sa toison bouclée, fine et claire se retrouvait à l’air libre, tout comme l’amorce de sa petite fente intime.
Ferme les yeux alors, concentre-toi sur mes doigts, ta peau sans penser a rien. Voilà, comme cela ajouta-t-elle en sentant Lucie se détendre.
        Elle qui était pourtant si timide, si pudique. Même lorsqu’elle sortait le samedi soir de son cours de gymnastique rue Vaugirard et se retrouvait dans le vestiaire, Lucie était une des seules à ne pas prendre sa douche en commun avec les autres filles. Elle allait masquer sa nudité dans une cabine individuelle.
         Et pourtant, Lucie s’abandonna pleinement en l’entendant, sa vue se voila d’un masque noir, elle ne pensait plus qu’à ces mains qui faisaient croître son désir. Elle se laissa aller à gémir de plaisir, sentant en elle la jouissance croître. D’un geste rapide, Clara lui retira son slip, dernier masque qui la protégeait de la nudité intégrale, puis s’aventura à lui masser les cuisses, toujours tout en douceur. Progressivement, elle les écarta.
        Un bourdonnement fit sursauter Lucie.
Non… tu ne vas pas faire cela… ? protesta-t-elle sans grande conviction.
Cela fait partie du massage, si tu veux être parfaitement relaxée, il le faut aussi.
     Lorsque le sexe artificiel s’aventura à l’entrée de son vagin, renvoyant ses vibrations dans son intimité. Lucie gémit en guise d’acceptation. Elle le sentit s’enfoncer dans son ventre, épais, long à n’en plus finir. Lucie se tortillait sur le lit, maintenant le vibromasseur enfoncé au plus profond d’elle, avec une envie de jouir comme elle ne l’avait jamais ressenti auparavant ou plutôt l’envie que sa colocataire la fasse jouir.
Maintenant, garde le bien en toi, je vais détendre tes muscles, chercher les points de crispation. Et cela, jusqu’à ce que tu atteignes l’orgasme.
         C’est ce qu’elle fit, elle s’acharna sur sa nuque, ses omoplates, malaxant les zones les plus tendues, alors que Lucie se tortillait sur le lit, suffocant en sentant le plaisir l’inonder, la jouissance s’approcher si vite. L’orgasme lui fit l’effet d’une tornade, son corps enflammé sembla pris d’une convulsion, sa bouche lâcha un cri perçant de bonheur.

Jamais elle n’avait ressenti cela auparavant.

Jamais elle ne s’était sentie aussi détendue.



Trop tôt





Un quart d’heure trop. Je me présentais devant la petite maison un quart d’heure trop. C’était involontaire de ma part, la circulation avait été plus fluide que je ne me l’imaginais en partant. À moins que ce ne soit une crainte inconsciente de louper ce rendez-vous tant désiré…
      La bâtisse encerclée d’un grillage vert semblait tranquille. J’hésitais un instant à appuyer sur la sonnette de la porte d’entrée. « Aprés tout, les femmes n’aiment pas attendre, c’est connu ». J’écrasais le bouton, un carillon retentit à l’intérieur, perceptible à travers le mur. Rien. Une seconde fois, toujours rien.
Clara. Depuis qu’elle avait été embauchée, depuis qu’elle était ma voisine de bureau, je ne pensais plus qu’à elle. Un visage effacé, très discret, mais aux grands yeux bleus pétillant et une silhouette de rêve. Du haut de ses 28 ans, elle égarait la gente masculine, la faisait perdre pied et plonger son regard sur son buste rebondit. Elle tourmentait mes nuits depuis si longtemps, je la voyais m’observer en souriant, parfois se déshabiller avant de me rejoindre. Je me réveillais alors dans un état d’excitation rare et lorsque je la retrouvais un bureau, je n’osais la regarder franchement comme si elle pouvait deviner que je venais de passer ma nuit à fantasmer sur son corps.
       J’essayais une ultime fois la sonnette, mais sans succès. « Elle doit écouter de la musique avec un casque ! » .
      Un instant d’hésitation, et j’enclenchais la gâche : la porte était ouverte. Elle m’attendait donc, elle ne s’était pas envolée ! Mais dans le salon, une pièce tout en longueur aux murs blancs, personne. La sensation était étrange, j’étais un peu mal à l’aise. Je rentrais ainsi chez elle, sans son autorisation. Un intrus, j’étais un intrus, car après tout, je ne connaissais rien de Clara. Nous avions échangé quelques mots sans intérêt, sauf la veille. J’avais fait le pas, je l’avais invité à dîner et à ma grande surprise, elle avait accepté. Avec cette petite moue qui semblait dire qu’elle n’y attachait aucune importance, mais elle avait accepté. Maintenant, il ne me restait plus qu’à la retrouver pour l’emmener au restaurant…
Clara, c’est moi !
        Pas de réponse non plus, mais dans le silence de la maison, il me parut percevoir un bruit de ruissellement. Léger, mais présent. Il provenait du fond du couloir, l’unique du logement. À pas de velours, comme si je commettais un délit, je m’y aventurais.     Les éclaboussures de l’eau rebondissant sur du carrelage se faisaient de mieux en mieux entendre. J’avais compris, au fond du couloir, une porte était entrebâillée : c’était la salle de bain, Clara prenait sa douche.
Mon cœur s’emballa, moi qui ne rêvait que d’elle de la douceur qu’elle dégageait, de ces formes qu’elle masquait sous ses vêtements… Je ne sais pas comment j’en suis arrivé là, mais je glissais dans l’embrasure et restait coi.
    La surprise était de taille : la jeune femme était sous sa douche, entièrement nue. Cela n’avait rien d’exceptionnel en soi, mais pour le reste… Elle gémissait de plaisir, son corps ondulait derrière la paroi vitrée. Un corps sublime, des haches larges, un galbe de dos marquant de jolies fesses arrondies. Elle gémissait sous l’effet de ses caresses, de ses doigts massant les boutons bruns de ses seins. Et entre ses cuisses, elle serrait le pommeau de la douche, plaquant son jet puissant contre son sexe. Clara se faisait jouir en m’attendant !
   L’érotisme de la scène était torride, je n’en pouvais plus. Ma verge s’embrasa de désir, gonfla à en exploser, mon corps s’affola. Je n’avais plus qu’une envie, assouvir mes fantasmes nocturnes, la prendre et remplacer ce minable jet d’eau qui titillait sa fente. Elle me vit. C’était inévitable, elle me découvrit planté au bau milieu de la salle de bain, immobile à l’observer. Ses joues virèrent au rose. J’allais me faire jeter comme un malpropre !
    Non. Elle ne dit rien, elle avait simplement cessé de se caresser les seins et m’observait. Comme si elle attendait quelque chose… comme si elle m’attendait.
C’était fait, je ne pouvais plus me contenir. En quelques secondes, je me débarrassais de mes vêtements et me retrouvait nu devant elle, la verge tendue en sa direction. Et comme m’indiquer le chemin, ses jambes s’écartèrent, la douchette tomba sur le carrelage. Clara était sublime, un ventre plat des hanches larges, et mourant entre ses cuisses, une ligne d’une toison claire marquants les lèvres de son sexe. Un appel, auquel je m’empressais de répondre.
    Sa peau était glissante de savon, je me mis derrière elle, et m’introduit d’en son ventre. Elle était trempée de désir, je m’enfonçais au plus profond d’elle ce qui la fit aussitôt crier de plaisir. Elle s’appuya sur la paroi carrelée pour se retenir, elle s’ouvrit pour se donner toute entière ;
Plus fort encore fit-elle entre deux halètements.
    Mon sexe fut absorbé par le sien, mon torse s’écrasa dans son dos, elle suffoquait maintenant et quant à moi, je sentais un puissant orgasme qui s’approchait. Pas question de le retenir, et au moment où je lui offris ma semence, elle hurla son plaisir, puis s’écroula sur le sol.
     La jeune femme mit quelques instants pour reprendre ses esprits.
Et si on mangeait ici ? proposa-t-elle.



L'insouciante






   Quel emplacement j’avais choisi ! Pouvait-on rêver de mieux ? Quelques minutes après m’être allongé sur le sable, ma serviette de bain en guise de matelas, elles étaient apparues comme par enchantement.
    Plongé dans ma lecture ternie par les lunettes de soleil, je ne les avais pas vues s’installer. Deux perles de la nature, aux corps sculptés par Vénus, aux jambes s’étirant indéfiniment. Elles se délectaient des rayons du soleil, leurs visages tournés vers le mien. Je m’éloignais rapidement de ma lecture pour les contempler, estimant leur âge aux alentours de 25 ans. La plus proche semblant dormir avait opté pour le sein nu contrairement à son amie. Sa peau brune sans marque et le string qui s’enfonçait entre ses fesses confirmaient son goût pour le bronzage, m’offrant par la même un spectacle des plus enchanteur. Trop sans doute, je m’attardais sur ses seins posés sur le sable, son corps si désirable. Mon esprit s’enflamma, je l’imaginais se débarrasser du peu de ce qui lui restait pour cacher son intimité, s’approcher de moi et…
        L’imaginaire se répercuta sur mon corps, accélérant les battements de mon cœur. Je n’avais plus qu’un désir, aller plus loin, m’aventurer dans une nouvelle expérience. Tout en discrétion. Mon sexe frémissait, écrasé sous mon ventre. Il n’appelait plus qu’à la liberté, il voulait s’octroyer un peu de plaisir.
      Un regard rapide autour de moi, et j’osais. J’osais ce que je n’aurais jamais cru pouvoir faire : je le libérerais, baissant l’avant de mon maillot de bain. Invisible, tant que je ne me relevais pas, mais délicieux. Contempler cette beauté, ces seins aux pointés plantées dans la plage tout en sentant ma verge brûlante d’envie gonfler, s’allonger au contact de la serviette. Elle s’affolait, me renvoyaient de douces vibrations, comme si elle anticipait un orgasme que je ne pouvais lui fournir.
        De longues minutes s’écoulèrent ainsi, durant lesquelles le sexe tendu, plaqué entre mon ventre et la serviette, je fantasmais sur l’inconnue à la chevelure châtain éparpillée sur le sable comme une étoile de mer. Jusqu’au moment où elle se redressa, suivie de son amie.
        Un ventre plat, des seins fermes aux pointes brunes, elle était encore plus belle que je ne l’avais deviné. Je les entendis annoncer qu’elles rentraient maintenant dans leur appartement.
           Il y a parfois des rêves qui se concrétisent, même les rêves les plus fous. Avec un naturel désarmant, et sous le regard amusé de son amie qui semblait habituée, elle ôta son string de bain. Elle me présentait son sexe comme on expose une œuvre, et ce n’en était pas loin : une fente à la courbe parfaite marquée par la ligne d’une toison étroite s’évanouissant entre ses cuisses. Je crus que j’allais jouir en la regardant, sans même me toucher tant elle était désirable. Elle prit son temps, tout son temps, se débarrassant des quelques grains de silice agrippés à son corps. Je pris cela pour une forme d’insouciance, un amour pour la liberté du corps. Mais rapidement, elle se mit à parcourir du regard la plage, cherchant entre les parasols multicolores les hommes qui la scrutaient. J’étais si proche d’elle, ma verge me brûlait contre ma peau, plus que le soleil sur mes épaules. Une douce humidité s’étalait sur mon ventre, quelques gouttes de ma semence que je ne contenais plus.
        L’inconnue s’amusa encore quelques minutes à s’exhiber nue. À la vue des pointes de ses seins qui s’affolait, gonflaient, je réalisais qu’elle prenait un plaisir malicieux à être observé dans le plus simple appareil, qu’elle se délectait à émoustiller ses sens.

           Il me fallut patienter plus d’une demi-heure après qu’elle fut rhabillée et ai quitté la plage pour retrouver mes esprits ainsi qu’une sérénité me permettant de me relever comme un vacancier lambda.       

La piscine







    La chambre était encore disponible. C’était une vraie chance. Elles s’y réinstallèrent et achevèrent leur matinée en bouquinant sur leur lit. L’après-midi fut dédié au bronzage au bord de la terrasse. Allongées sur des translates, côte à côte, elles s’amusèrent comme de parties folles à commenter le physique des baigneurs occasionnels. Ils ne restaient pas très longtemps. Alice et Claudine avaient bien compris que le motel n’était qu’un lieu de passage, et seuls quelques conducteurs dont les véhicules devaient être dépourvus de climatisation prenaient quelques instants pour faire un plongeon.
    Elles s’attardèrent dans le motel après le dîner. Le gérant avait eu la gentillesse de leur donner une carte des itinéraires des bus de l’état et elles l’avaient étalé sur la table. Sirotant quelques bières en discutant, elles programmèrent la suite de leur parcours. L’aventure continuait, et les déboires étaient déjà loin dans leurs esprits. La gaîté était là, autant que l’envie de découvrir le pays. Lorsqu’elles sortirent pour regagner la chambre, Alice réalisa qu’elles avaient un peu trop bu. La nuit était tombée, il était tard, plus de 11 h et le bâtiment éclairé par les lampadaires ondulait un peu. Elle sourit, ce n’était pas grave. Cela n’avait qu’accentué son allégresse et augmenté le nombre de fous rires avec Claudine.
Elle s’attendait à ce que la soirée s’achève ainsi. Une bonne douche chacune puis direction le lit. Mais à peine rentrée dans la chambre, Claudine proposa :
  • On prend un petit bain avant de se coucher ? On aura la piscine que pour nous, la classe, non ?
Alice n’avait pas trop envie de nager, mais prolonger un peu la soirée ne lui déplaisait pas. Et pas besoin de se changer, elle portait toujours sous son tee short et sa jupe son bikini jaune.
  • OK, bonne idée.
La piscine, un long rectangle face aux chambres affichait une eau lisse comme un miroir. Pas le moindre souffle de vent pour la rider. Elle était encerclée de nombreux lampadaires diffusant une lumière blanche et intense, si bien que les deux jeunes femmes se seraient crues en plein jour. Les transats avaient été méticuleusement alignés, preuve que les propriétaires n’envisageaient plus de baignade aussi tardive. Mais rien ne les en empêchait pour autant. Alice retira sa jupe, son tee-shirt et s’assit sur le bord de la piscine, les pieds dans l’eau. Elle les agita et une ondulation se propagea. Claudine se déshabilla à son tour.
Son jeans tomba sur les dalles, son tee-shirt aussi. Elle portait un maillot deux pièces, très échancré, mettant en évidence ses formes parfaites. Mais elle ne le garda pas. D’un geste rapide, elle le retira et se retrouva nue comme au jour de sa naissance.
Alice s’étonna à nouveau de son audace. Bien sûr, il n’y avait personne à cette heure tardive. Elle l’observa, elle était belle, des fesses rondes qui luisaient sous les rayons des lampadaires, des seins fermes et bien tenus.
Mais surtout, c’était son absence de complexe qui l’étonnait. Du moins, vis-à-vis d’elle. Elle offrait son corps à son regard, se laissait observer, comme si c’était un jeu.
  • Tu viens ? lui finit-elle par demander alors qu’elle s’apprêtait à plonger.
  • Non, peut-être tout à l’heure.
  • Ha ?
Et elle s’élança. Son corps pénétra dans l’eau tout en souplesse. Alice l’observait nager. Jusqu’au moment où elle vit sortir d’une des chambres un jeune homme. Il était de taille moyenne, brun et lui sembla plutôt mignon. Elle eut un pincement au cœur et découvrant qu’il s’approchait aussi de la piscine. Elle hésitait, prévenir Claudine, mais que lui dire ? De sortir alors qu’elle était nue ? Lui demander si elle devait aller lui chercher des vêtements pour la protéger du regard sûrement enthousiaste du jeune homme ? Elle allait être ridicule, se dit-elle. Alors elle ne dit rien et observa l’inconnu. Il s’était assis sur un des transats et à son tour se déshabillait.
Alice réalisa qu’elle s’était posé beaucoup de questions inutiles. Claudine venait d’apercevoir cette nouvelle présence mais ne semblait pas s’en émouvoir pour autant : elle continuait sa nage sans en tenir compte. Pourtant, l’eau était si translucide que l’inconnu ne pouvait pas ignorer la nudité de la baigneuse. Et comme par provocation, elle se cambra pour disparaître sous l’eau, laissant apparaître ses jolies fesses l’espace d’un instant.
« Elle exagère, pensa Alice, pour l’allumer elle n’aurait pas fait autrement ! »
L’inconnu avait fini de retirer ses vêtements. Pourvu d’un bermuda de bain noir, il sauta à l’eau et se dirigea vers Claudine. Alice les observa jouer à se poursuivre. Sur l’eau, parfois dessous. Elle devinait qu’il devait bien en profiter pour se rincer l’œil. Un petit plaisir nocturne auquel il ne devait pas s’attendre, ce brave garçon. Et elle, elle s’amusait aussi, sans tenir compte de l’effet qu’elle devait produire. Cela lui semblait naturel. Décidément, Claudine l’étonnait de plus en plus. Alice entendait leur rire, des gloussements aussi. Elle le vit soudainement se diriger vers le bord de la piscine, là où il avait laissé ses vêtements. Il sortit de l’eau son caleçon et le posa à côté des autres. Leur regard se croisa et Alice sentit ses joues s’enflammer, juste à l’idée qu’il fût nu lui aussi. Un homme nu qui la regarde. Mais très vite, il rejoignit Claudine et leur jeu reprit. Un étrange ballait sous-marin, ou la pudeur n’avait pas de place. Combien de temps cela dura ? Alice ne le savait pas.
Mais il vint le moment où ils se lassèrent, et tous deux, côte à côte, nagèrent en direction du bord à l’opposé d’Alice.
À son grand étonnement, il sortit de l’eau et s’assit, sur le rebord. Claudine vint à ses côtés, mais resta dans l’eau. Alice en eut le souffle coupé : le jeune homme exhibait sans vergogne son sexe pendant au-dessus des flots. Il aurait simplement pu serrer les cuisses pour masquer son intimité, mais visiblement ce n’était pas son intention. Elle n’en revenait pas et ne pouvait pas détourner son regard de sa verge, comme un cigare blanc posé sur ces bourses brunies par la toison les recouvrant. Elle frissonna de désir, une chaleur envahit son ventre, se propageant entre ses cuisses. Et Claudine qui continuait à discuter avec lui sans paraître pour autant être dérangé par sa virilité ainsi dévoilée. Alice sentit sa petite fente s’humidifier de désir. Elle les observait et aucun des deux ne semblait être dérangé par sa présence. Elle était l’intruse, et si proche qu’elle entendait parfaitement leur conversation. Claudine racontait Paris, la fac, leur décision de voyager. Il écoutait en regardant ce beau visage émergeant de l’eau, approuvait ou commentait par instant.
Et Alice vit. Elle vit son sexe s’allonger, progressivement. Son petit museau apparu, un gland rouge qui lui semblait gonfler rapidement. Sa verge se dressa lentement et vint se dresser verticalement contre son ventre.
Claudine se mit à rire.
  • C’est moi qui te fais cet effet ! dit-elle au jeune homme
  • Qui veux-tu que ce soit, répond-il en haussant les épaules. Tu veux que j’aille remettre mon caleçon ?
  • Mais non, ça n’a pas d’importance, rétorqua-t-elle. Pas pour moi en tout cas ! À moins que tu sois intimidé, bien sûr.
  • Non. Pas le moins du monde !
Il contempla un instant son sexe érigé et commenta :
  • J’ai la forme tout de même, je l’ai rarement vu aussi tendu…
  • Tu vas te contenir ? demanda doucement Claudine.
  • Mais oui, ne t’en fais pas pour moi. Et puis je ne vais pas te cacher que ce n’est pas désagréable.
    Il n’y avait plus beaucoup de véhicules qui circulaient à cette heure tardive. Fini le ronronnement régulier des moteurs, le silence avait repris tous ses droits. Dans les chambres, les conducteurs fatigués devaient dormir. Seuls les échanges entre Claudine et l’inconnu meublaient la nuit. Alice profitait de ces instants d’un calme étonnant, aussi étonnant que la scène qui se déroulait devant elle. Les deux jeunes gens ne semblaient pas se lasser de discuter, Claudine était très bavarde, elle lui expliquait à présent les étapes de leur futur périple. Et l’inconnu écoutait, sans se préoccuper de sa verge dressée entre ses cuisses. Il ne s’était pas calmé pendant tout ce temps, il se contenait aussi d’y toucher. Alice s’attendait à le voir à tout moment tenter d’enlacer son amie pour tenter d’assouvir son désir. Il n’en était rien, il restait stoïque et pourtant excité par la nudité de Claudine.
Le moment vint enfin ou elle entendit son amie dire :
  • Il est tard. Nous devons prendre le bus demain matin.
  • Tu vas aller te coucher ?
  • Oui, c’est plus sérieux.
Il y eut un silence entre les deux jeunes gens. Ils se regardèrent. Sans doute pensaient-ils à la même chose.
  • Je ne peux pas te laisser comme cela… Ajouta Claudine.
      Alice sentit son cœur bondir. Elle la vit empoigner le sexe tendu du jeune homme qui émit instantanément un petit râle de plaisir. Claudine le masturbait avec délicatesse. Il était évident que ce n’était pas la première fois qu’elle offrait ce petit plaisir à un homme. Et celui-ci appréciait, il se cambrait, offrant toute la longueur de son organe au doigt agile de Claudine. Sa petite main descendait jusqu’à buter contre ses bourses puis remontait pour englober entièrement son gland gonflé d’excitation.
Trop pris par leurs activités, aucun des deux ne s’occupait plus de la présence d’Alice qui les observait faire, envoûtée par le spectacle érotique. Claudine accéléra le mouvement, et sentant que le dénouement devait être proche, orienta la verge du jeune homme vers la piscine. Il était temps. Son sexe tressaillit et faillit échapper de ses doigts. Elle le contenu et aussitôt un jet de sperme s’échappa par sa petite bouche entrouverte, retombant dans l’eau. Les yeux fermés, l’inconnu émit un gémissement puis lâcha à nouveau sa semence, comme la conclusion d’une excitation qui avait trop duré.
    Soulagé, le jeune homme s’allongea sur le sol. « Il va s’en souvenir longtemps », pensait Alice.
     Claudine s’approchait maintenant d’elle à la nage, le visage marqué par un sourire radieux. Elle sortit de l’eau et s’essuya.
  • Tu t’en es mis plein la vue. Lui dit-elle en riant.
  • Tu exagères quand même, répond Alice en tentant de masquer son trouble.
  • Rien ne t’obligeait à rester ! répliqua-t-elle en lui faisant un clin d’œil malicieux.

Elle ne pouvait bien sur rien répondre. Elle avait apprécié de regarder leur petit manège, l’avait troublé. Alors elle se tut et les deux jeunes femmes allèrent se coucher.




jeudi 11 septembre 2014

La Psyché





Claudine, est une fille sage. Du haut de ses dix-neuf ans, elle suit assidûment ses cours, révise longuement le soir, sort peu. Une fois par mois, pas plus. Elle rejoint alors ses amies d’amphithéâtre dans un bistro, puis après quelques discutions ponctuées d’éclats de rire, les filles vont en discothèque. Elles dansent, boivent un peu et parlent beaucoup. Certaines de ses copines draguent ou se laissent dragué. Elle imagine bien que cela finit souvent sous une couette, mais elle, cela ne l’intéresse guère. Les jeunes hommes, elle ne fait que les regarder. Plus tard, pas maintenant. Après les études, estime-t-elle, c’est mieux, c’est plus simple. Mais surtout, Claudine est réservée. Elle l’a toujours été. Alors s’aventurer dans un amour simplement lui fait peur. Plus tard, toujours plus tard se rassure-t-elle.
Pour autant, le désir est en elle. Il l’assaille par moments puis se fait oublier pendant des jours entiers. Depuis qu’elle ne vit plus à Toulouse chez ses parents, depuis le bac, c’est plus simple. Dans ses quelques mètres carrés, le soir venu, il lui arrive de compenser sa solitude. Et elle a trouvé son petit point faible, une mise en scène qu’elle renouvelle à chaque fois.
Une fois rassasiée, elle prend méthodiquement une douche, vers dix heures. L’eau l’a purifié, elle s’embaume de l’odeur du savon. Elle essuie sa peau avec attention, puis enfile une robe de chambre à la texture duveteuse. Sa décision est alors prise, elle sait ce qu’elle va faire, exactement. Elle l’a noué autour de sa taille et sort de la salle de bain. Son petit manège commence alors dans l’unique pièce de son logement. Claudine récupère dans l’armoire les trois oreillers qu’elle a en surplus et les pose méticuleusement sur sa couette. Un lit simple : un matelas étroit posé sur quatre pieds, pour des nuits solitaires. Puis elle va chercher sa psyché accolée contre l’armoire. Un haut miroir à l’encadrement ancien, posé sur trois pattes. Il est lourd, elle le traîne lentement jusqu’au centre de la pièce.
La scène est prête. Claudine est déjà tout émoustillée à l’idée de ce qu’elle va faire, son petit caprice inavouable. Elle se fige devant la glace et se contemple. Le jeu coquin démarre, son petit secret à elle. Ses doigts commencent par son visage, ils glissent dessus, sa peau contre sa peau, son petit nez retroussé. Elle est belle et le sait, son visage est pur, un petit menton discret, de grands yeux au regard naturellement tendre. Elle étire sa chevelure, avec délicatesse. Claudine profite de chaque geste, elle écoute son corps, rien que son corps. Ses mains longent son cou, descendent sur son buste recouvert. Elle se regarde, elle s’observe se caresser. Et l’instant arrive, celui de la fausse découverte. Elle écarte lentement le haut de sa tenue nocturne. Le tissu est si doux, qu’elle frissonne en le sentant frôler la pointe de ses seins. Son buste apparaît dans la glace. Une poitrine ronde aux formes parfaites, aux boutons érigés. Elle la regarde comme si c’était la première fois, ses doigts s’aventurent autour sans oser y toucher, comme si sa pudeur l’en interdisait. Puis ses paumes deviennent plus entreprenantes, désireuses d’en découvrir la fermeté. Elles s’aventurent sur ses seins rebondis, les caressent comme des objets fragiles. Claudine soupire. Le miroir lui renvoie son image, celle d’une jeune femme se laissant aller à ses désirs les plus secrets. Ses doigts s’aventurent, contournent ses pointes brunes, gonflées. Ils se rapprochent, les effleurent délicatement, s’étonnent qu’ils soient si sensibles.
Claudine avait préparé l’ambiance. Une heure auparavant, elle avait tourné le thermostat, anticipant la sensualité de la soirée. Un radiateur en fonte placé sous l’unique fenêtre diffuse en continu ses calories. Il fait chaud, trop chaud. Rien de plus normal.
Elle dénoue la boucle de la lanière. Un petit déhanchement et son ventre apparaît, plat jusqu’aux nombrils. Elle s’amuse avec les pans de sa robe de chambre, cache son sexe d’un côté, dévoile sa nudité de l’autre. Sa silhouette, ses fesses rondes, elle les devine par instant, lorsqu’elle écarte suffisamment le tissu. Un petit jeu qui la trouble, se découvrir sans se voir, s’imaginer nue.
C’est un fait, Claudine sait qu’elle n’a besoin de personne pour sentir le désir grandir en elle. Il lui suffit de son propre reflet, de la vue de son corps pour que ses joues s’enflamment, pour que son cœur s’accélère. Peut-être l’envie d’être contemplé dans le plus simple appareil. Mais sa pudeur l’en retiendrait, jamais elle n’oserait se déshabiller en public.
Ses mouvements deviennent plus amples, sa tenue de moins en moins occultant. Lorsque son sexe apparaît furtivement dans la glace, elle frissonne. Son bas-ventre vient mourir sur une toison fine, une bande de boucles bombée par ses lèvres. Qu’elle manque de discrétion, se disait-elle à chaque fois. Cela ne cache rien, peut être que cela ne sert à rien non plus ? Comment ferait-elle la première fois pour ne pas rougir, celle où l’on doit se dévoiler devant son petit ami ? On ne voit que sa fente, rien d’autre. Une ligne sombre qui s’enfuit entre ses cuisses. Du coup, Claudine regrette parfois de ne pas être une brune, une fille qui masque tout dans une forêt obscure.
Mais non, elle est belle ainsi, et finalement, en ce moment, cette vision impudique l’excite plus qu’autre chose. Sa robe de chambre glisse le long de son dos et s’étale sur le sol. Elle est nue, entièrement nue devant sa psyché. Ses mains s’aventurent, caressent sa peau, son ventre, ses cuisses, ses fesses. Elle évite son sexe, le contourne, elle ne veut pas s’aventurer à lui donner du plaisir. Pour faire durer plus longtemps. Son souffle s’accélère, elle sent le désir s’intensifier. Il l’assaille, son ventre lui rappelle qu’il est maintenant temps, que l’orgasme viendra de lui.
Alors Claudine saisit le miroir, elle le fait pivoter vers le bas. Sa position doit être parfaite, elle la vérifie scrupuleusement, puis s’installe sur le lit. Les oreillers l’enveloppent de douceur et maintiennent son dos. La position est confortable, à moitié assise, les jambes allongées sur la couette. Mais surtout, la psyché ainsi orientée lui renvoie son image, celle d’une jeune femme se préparant au plaisir solitaire. Elle s’observe encore, puis fait glisser ses mains le long de son ventre jusqu’au pubis. Claudine s’aventure entre ses cuisses serrées, du bout des doigts uniquement. Leur contact sur son sexe la fait gémir pour la première fois. Son cœur s’emballe, son ventre lui brûle. Elle caresse le contour ses lèvres gonflées, parcourt sa fente sans y pénétrer. Faire durer, le plus longtemps possible pour accroître le désir, pour que le plaisir soit encore plus puissant. Puis Claudine fixe son image, le regard rivé sur son ventre, elle écarte les cuisses. Elle s’observe, son excitation croit en découvrant son sexe offert à ses mains. Elle s’ouvre de plus en plus, ses lèvres s’écartent, son clitoris apparaît. Un petit bouton doré sur laquelle elle pose son index. Il est humide, elle joue avec, le caresse tout en douceur. Claudine s’enflamme en se masturbant, elle gémit, se tortille sur son lit. Ses mains ne se contrôlent plus, ses doigts s’aventurent dans sa fente. Elle est trempée. Alors elle l’ouvre, offre l’intérieur de son sexe à son regard. L’entrée de son vagin luit d’humidité, son indexe s’en rapproche, glisse autour en parcourant de petits cercles, comme s’il hésitait encore à s’aventurer dans ses entrailles. C’est par là qu’un jour, un homme fusionnera avec elle, mais Claudine n’y pense pas. Son souffle est saccadé, bruyant, elle gémit en sentant l’orgasme si proche.
Et à l’instant où son doigt s’enfonce en elle, la jouissance ébranle tout son corps.